Association Kahina
Les réseaux sociaux peuvent transformer un simple défi en un danger mortel.
L’association Kahina agit pour sensibiliser familles, éducateurs et jeunes aux risques des jeux dangereux – pour qu’aucune vie ne soit brisée par ignorance ou pression sociale.
Des chiffres inquiétants
Une réalité alarmante derrière des pratiques banalisées.
Derrière chaque statistique, ce sont des vies brisées et des familles endeuillées. Les jeux dangereux, bien qu’anodins en apparence, peuvent avoir des conséquences dramatiques.
Il est urgent d’agir pour prévenir et protéger.
Des enfants âgés de 7 à 17 ans, ont déjà participé à un jeu dangereux.
Des enfants connaissent au moins un de ces jeux dangereux.
Enfants meurent chaque année à cause de ces jeux.
De ces jeux sont diffusés sur les réseaux sociaux.
Une vie brisée
Un jeu fatal. Une vie perdue.
«J’avais 15 ans. Je rêvais de devenir professeure de maths. »
Moi c’est Kahina, je faisais du karaté, de la natation, de la gym. Mais un jeu dangereux a tout arrêté, le 31 décembre 2019.
Mon histoire est la raison pour laquelle cette association existe : pour que plus aucun enfant ne disparaisse en silence.
Qu'est-ce que le jeu du foulard, et pourquoi les enfants y jouent-ils ?
« Les jeux de la baleine, du rêve indien et de la tomate ».
Bien que portant des noms apparemment innocents, ces « jeux » cachent des dangers graves, voire mortels, qui se sont malheureusement répandus dans de nombreuses écoles. Parmi eux, le jeu du foulard, également connu sous les noms du « jeu de l’asphyxie » ou du « foulard étrangleur », se distingue tristement en tant que pratique à haut risque. L’origine précise de ce jeu demeure inconnue, il touche les enfants à partir de 4ans mais il trouve majoritairement son terrain de jeu parmi les enfants âgés de 8 à 16 ans.
Le principe est simple : les participants utilisent des foulards, des ceintures, leurs mains ou tout objet qu’ils peuvent enrouler autour de leur cou pour restreindre délibérément leur apport en oxygène. L’objectif est de provoquer une perte momentanée de conscience ou un état d’euphorie induit par le manque d’oxygène. Les enfants croient à tort que cette pratique est inoffensive.
Cependant, il est impératif de souligner que ce jeu constitue une menace extrême pour la santé et la vie des participants. La coupure rapide de l’oxygène entraîne des dommages cérébraux, pouvant conduire à une perte de conscience en quelques instants. Si cela dure plus de 3 minutes, les conséquences peuvent être irréversibles, allant de blessures permanentes, des lésions cérébrales, des crises convulsives, à la mort par asphyxie.
Face à ces risques graves, il est crucial de sensibiliser activement les jeunes, ainsi que leurs parents, éducateurs et professionnels de la santé, sur les dangers réels du jeu du foulard. La dissuasion est essentielle pour éviter la participation à de telles pratiques dangereuses et préserver la sécurité et le bien-être des jeunes générations.
Qui sont les enfants les plus susceptibles de jouer à ce jeu, et pourquoi ?
Les jeux dangereux existent depuis très longtemps et sont pratiqués partout dans le monde. Tous les enfants peuvent être concernés, certains commencent à y jouer dès l’école primaire, voire à la maternelle. Ils pensent réellement que c’est un jeu et ne réalisent pas les dangers associés.
Pourquoi ces jeux attirent-ils les jeunes ?
Certains adolescents se lancent dans des jeux dangereux sans mesurer les risques, poussés par une quête d’émotions fortes, la pression du groupe ou la peur d’être exclus. D’autres sont influencés par les réseaux sociaux ou traversent des difficultés personnelles. Comprendre les mécanismes derrière ces comportements est essentiel pour mieux les prévenir et dialoguer avec les jeunes.
Recherche de sensations fortes
Les enfants et les adolescents peuvent chercher des expériences excitantes et fortes pour se sentir vivants et repousser leurs limites. Les jeux dangereux offrent une montée d’adrénaline, ce qui peut attirer certains d’entre eux.
Pression de groupe
La pression des camarades est un facteur significatif, les enfants peuvent être incités à participer au jeu du foulard pour être acceptés par leur cercle d’amis, ne pas être exclus et paraître braves ou courageux. Ils peuvent avoir peur de passer pour faibles ou lâches s’ils ne « jouent » pas.
Manque de conscience des risques
Les adolescents ont parfois du mal à évaluer correctement les risques associés à leurs actions. Ils peuvent ne pas comprendre à quel point le jeu du foulard peut être dangereux, en sous-estimant les conséquences potentielles.
La curiosité
L’enfance et l’adolescence sont des périodes de découverte et d’exploration et leur curiosité naturelle peut les amener à essayer des choses nouvelles, même si elles sont potentiellement dangereuses.
Influence des réseaux et "effets de mode"
Les réseaux sociaux influencent fortement les jeunes, dont la curiosité naturelle peut les pousser à reproduire des jeux dangereux, parfois sans mesurer les conséquences. Leur envie d’appartenance et de reconnaissance amplifie ce phénomène.
Des problèmes émotionnels
Dans certains cas, les jeunes qui se livrent à des comportements dangereux peuvent éprouver des problèmes émotionnels ou psychologiques sous-jacents. Ils peuvent voir ces activités comme une manière de faire face à leurs émotions ou de tenter de se sentir mieux.
POUR ENFIN LIBÉRER LA PAROLE, ET METTRE EN GARDE ...
Ils témoignent
s'informer
Informer, dialoguer et faire connaître les conséquences réelles de ces pratiques.
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